Un marché et des consommateurs

Le prix des fruits et des légumes vous paraît cher ?

Voici les 11 astuces pour faire des économies en les consommant…

salade alcaline express

Manger sainement nécessite de faire la part belle aux fruits et aux légumes.

Dans une alimentation équilibrée et alcalinisante leur proportion va fluctuer généralement de 60 à 80% de la ration alimentaire quotidienne ou hebdomadaire. Pour un végétarien, ou un végétalien, cette proportion est encore plus importante. Mais qu’en est-il de l’accessibilité financière aux fruits et légumes frais ? L’argument budgétaire est-il opposable à leur consommation ?

 

Avez-vous entendu parler des chèques fruits et légumes ?

Après des années de recommandation avec pour slogan : « Pour votre santé mangez 5 fruits et légumes par jour » le gouvernement français fait un constat d’échec et examine d’autres solutions incitatives. Ainsi naît une étude récente sur l’éventualité d’une distribution de chèques fruits et légumes pour améliorer le statut nutritionnel des foyers les plus démunis. Cela serait donc l’hypothétique clé pour résoudre un déficit existant de consommation de produits d’origine végétale frais et par là même, améliorer un problème de la santé publique ?

Il me semble que « le combat » est ailleurs…

L’intention est bonne mais « le combat » me semble davantage culturel et éducatif. J’ai pu constater chez bon nombre d’enfants ou de jeunes une bonne connaissance des marques de chips, biscuits, bonbons, céréales, glaces, sodas et autres produits industriels. A contrario, leur carence de connaissances concernant les produits frais et naturels est indéniable. Même sans parler de les apprécier ou pas, certains d’entre eux ne reconnaissent même pas les légumes lorsqu’on leur propose… Les habitudes alimentaires et les modes de consommation semblent être les seuls vrais enjeux.

Distribuer des chéquiers fruits et légumes…

Au delà de risquer vainement d’augmenter le déficit public qui, certes, n’en serait plus à ça près, cette initiative si elle aboutissait accréditerait donc la thèse budgétaire et renforcerait l’idée reçue N°1 : les fruits et légumes coûtent plus chers que la nourriture industrielle.

Pourtant, des calculs montrent par exemple que, se nourrir de choux, céleris, poireaux, carottes, oignons, navets, haricots, au-delà de l’intérêt avéré pour la santé, revient moins cher que les plats préparés et la malbouffe.

Au cas où vous ne seriez pas convaincu, voici 11 astuces intéressantes pour manger des légumes sans vous ruiner, même si vous n’avez pas de potager… 😉

1) Choisissez les légumes de saison..

Même si la grande distribution nous permet d’accéder à tout toute l’année, les légumes et les fruits mûrissent sur une courte période dans l’année. Ils coûtent moins chers lorsqu’ils sont de saison et c’est le moment où ils sont les meilleurs. Si vous trouvez des cerises ou des haricots verts en hiver… au risque de vous sidérer… ce n’est pas normal ! 😉 De plus, même s’il a parfois du plomb dans l’aile et qu’on le veuille ou non, notre biorythme est calé sur les saisons et la nature. Notre corps à besoin des nutriments des légumes de saison quand c’est la saison. Manger une nectarine en janvier ne lui apportera rien. En revanche, cette nectarine, qu’elle soit bonne ou on, aura couté cher à votre porte-monnaie et à l’environnement.

2) Profitez des légumes frais et économiques…

Ensemble des légumes de cette recette

Poireaux, carottes, navets, choux (hiboux, cailloux, genoux). 🙂

Les choux sont de la famille des crucifères. Les crucifères possèdent de très solides alliés santé et sont peu onéreux. Ils s’accommodent de façons très variées, crus, cuits, ou lacto-fermentés.

Pour en savoir plus sur les atouts santé des crucifères, cliquez ici.

Pour en savoir plus sur la lacto-fermentation des aliments, cliquez ici.

 

3) Achetez vos fruits en choisissant leur maturité…

Choisissez des stades de maturité différents pour échelonner leur consommation et éviter les pertes. Ce qui coûte cher, ce n’est pas tant ce que vous achetez, mais ce que vous gâchez et ce que vous jettez.

4) Achetez directement aux producteurs…

Plus simple en zone rurale qu’en zone urbaine, il est possible de récolter soi-même ses fruits et légumes dans le verger ou le champ, ce qui évite de payer la main d’œuvre, et fait une activité d’extérieur utile et agréable.

Il est aussi possible de se faire livrer un panier par une AMAP (Association pour le Maintient d’une Agriculture Paysanne) ce qui évite de multiplier les intermédiaires et les transports de marchandises longs, polluants couteux.

5) Découvrez les nouvelles filières de distribution « anti-gaspi »…

Elles se développent pour distribuer les légumes et fruits qui ne finissent jamais au supermarché car définis invendables. Traduction : des légumes aussi bons que les autres mais…moches ou pas du bon calibre.

Des initiatives naissent un peu partout pour lutter contre le gaspillage de ces fruits et éviter qu’ils ne finissent dans les poubelles plutôt que dans nos assiettes. Le coût est largement inférieur à ce qui se fait dans les supermarchés.

En France, le collectif des Gueules Cassées vendent 30% moins cher les légumes de catégorie 2.

6) Les fruits et légumes surgelés, l’alternative…

Ce n’est pas la panacée mais une alternative satisfaisante et digne d’intérêt.

Ils sont récoltés à maturité, à la haute saison, au moment où ils sont les plus abondants et les plus riches en vitamines et minéraux. Congelés immédiatement et souvent à proximité du lieu de culture, ils conservent mieux leurs nutriments que les légumes « frais » ! En effet, ces derniers ont été souvent transportés en camion frigorifique et ont traîné dans des entrepôts et sur les étals.

7) Donnez-vous les bonnes priorités ! 

Utilisez les produits frais en début de semaine. Après avoir fait vos courses, commencez par consommer vos produits frais. C’est là qu’ils vous apporteront un maximum de nutriments et non après 5 jours de frigo ! 😉 Gardez les autres produits (non vivants) pour la fin de la semaine, la plupart d’entre eux n’auront pas bougé d’un pouce. C’est d’ailleurs souvent le cas des produits chimiquement bloqués par des conservateurs et des antioxydants : Les jours passent sans qu’ils ne bougent : J’ai tenu une compote de marque connue, pot ouvert au frigo, sans moisissures pendant 8 mois ! Une compote maison et non traitée tient 8 à 10 jours dans les mêmes conditions… Bref ! Je vous laisse réfléchir si toutefois vous ne l’aviez déjà fait…  🙂

8) Récupérez ! 

Vos fruits abîmés vous semblent moins engageants ? Récupérez les parties consommables et faites une salade de fruits, un jus, un smoothie, une compote. Vos légumes défraîchis peuvent être utilisés en potage, soupe et ou purée ou sautés. Leurs fanes aussi qu’elles soient de radis, de betterave, de carotte de navet peuvent aller dans un potage. N’ayez pas la main trop alerte vers la poubelle, les légumes esquintés peuvent parfaitement servir.

9) Cuisinez vous-même ! 

En cuisinant (même sommairement) vous allez forcément vous intéresser à la qualité et la quantité des produits que vous achetez. C’est fatal ! Vous allez aussi vous approprier le contenu de votre assiette et stopper les produits industriels prêts à la consommation chers, pauvres en nutriments nécessaires à votre santé et bourrés d’additifs chimiques destinés à optimiser leur conservation, leur aspect ou leur goût.

Pour connaître 10 raisons de cuisiner soi-même, cliquez ici.

10) Lisez et décryptez les étiquettes… 

Les allégations santé visibles et en vogue sur les sachets des marques de l’agroalimentaire sont là pour vous rassurer et vous vendre un produit plus cher. Ces promesses n’engagent que ceux qui les croient et les marques ne sont pas là pour nous maintenir en bonne santé. Elles ont le droit d’afficher des mentions sans études ni fondement scientifique.

11) Evitez les légumes déjà conditionnés : lavés, épluchés, coupés…

Une salade toute prête en emballage plastique ne possède plus d’intérêt nutritionnel. Vous ne mangerez quasi que de la fibre, vitamines et minéraux étant partis par lavage, oxydation, stockage trop long et trop froid, ou exposition à la lumière.

Les légumes épluchés ou découpés perdent énormément de vertus nutritionnelles. Là encore, leur découpe, l’absence de peau, le stockage à l’air libre ont fait perdre leur saveur et leur valeur nutritionnelle à ces légumes que l’on vous vend souvent plus chers car vous payez leur conditionnement. On vous vend du temps contre de la bouffe appauvrie.

12) Mangez Bio, mangez mieux, mangez moins…

Pour votre santé les légumes issus de l’agriculture biologique on le temps de grandir en développement des taux de micro-nutriments essentiels qui nous évite de consommer une « coquille vide ». Ces micro-nutriments (vitamines et minéraux pour l’essentiel ) sont souvent absents ou peu présents dans les produits d’origine végétale ayant poussé trop vite. Or, pour peu que vous respectiez ces produits en les cuisinant (et notamment lors de vos cuissons),  ils vont vous nourrir mieux et plus rapidement à quantité moindre ou égale. Vous vous sentirez vite rassasié et votre satiété se manifestera plus rapidement.

Pour aller plus loin et connaître les cuissons respectueuses des aliments, cliquez ici.

Des légumes, des fruits oui ! Mais…lesquels ?

L’intérêt nutritionnel et pour notre santé des fruits et légumes est avéré. Leur coût est un problème inexact puisque consommer des produits industriels ou de la malbouffe est plus onéreux. Néanmoins, en terme d’intérêt nutritionnel et santé, j’aurais pour ma part tendance à établir ce classement…

En première position toutes catégories confondues et en toute humilité :

Les fruits et légumes de mon potager ! 

Maintenant, plus sérieusement et en tête de file : les légumes issus d’agriculture biologique de petits producteurs et cultivés à proximité (car ils ont un cahier des charges plus exigeant que ceux suivis par les filières plus importantes de distributeurs bio). Ensuite, viennent les filières de distribution à plus grande échelle de supermarchés et magasins bio. Puis les légumes, traités ou non, issus d’agriculture raisonnée. Et pour finir, les légumes et fruits d’agriculture intensive.

Maintenant, un peu d’action ! 😉

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A l’avance merci ! 🙂

Sources : 

http://www.inpes.sante.fr/slh/pdf/sante-homme-402.pdf

http://www.opnalim.org/distribution-de-cheques-fruits-et-legumes-faisabilite-et-impact/

 

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