Quand le manque de fruits et de légumes tue !
Une étude scientifique récente sur la consommation GLOBALE le prouve !
Une étude présentée lors de la réunion annuelle de l’American Society for Nutrition, dresse le bilan de la consommation optimale de fruits et légumes par région, âge et sexe. Elle établie en outre la corrélation avérée entre les taux de consommation de produits d’origine végétale et leur impact sur notre santé.
Selon les chercheurs, la faible consommation de fruits a entraîné près de 1,8 million de décès d’origine cardiovasculaire en 2010, tandis que la faible consommation de légumes a entraîné 1 million de décès évitables.
Majoritairement, la sous-consommation de fruits représente quasi le double de la sous-consommation de légumes.
Les impacts les plus délétères pour la santé ont été observés dans les pays où la consommation moyenne de fruits et de légumes est la plus faible.
Les efforts axés sur les populations du monde pour augmenter leur consommation de fruits et de légumes devient une priorité de santé publique.
Les fruits et les légumes sont une des composantes variables dans toute alimentation dont la sous-consommation impacte sur le nombre des décès « évitables » dans le monde.
Manger des fruits et des légumes au quotidien est donc une condition sine qua none d’une alimentation bénéfique pour la santé.
L’importance de leur consommation est si forte pour la santé que des millions de décès cardiovasculaires sont imputables à leur sous-consommation.
Je ne l’écrirais sans doute jamais assez, les végétaux sont indispensables à une alimentation équilibrée et optimale pour notre santé.
Fruits et légumes sont bonne source de fibres, potassium, magnésium, antioxydants, composés phénoliques dont la capacité à réduire la pression artérielle et le cholestérol est largement démontrée.
Consommés frais, ils améliorent la santé et contribuent au développement et à la diversité des bonnes bactéries du tube digestif. Toute personne consommant ces aliments en quantité suffisante au quotidien est moins susceptible d’avoir de l’embonpoint ou d’être obèse, ce qui a pour effet de réduire son risque de maladie cardiovasculaire.
Les priorités mondiales en nutrition santé sont de fournir suffisamment de calories, une supplémentation en vitamines et de réduire les additifs comme le sel et le sucre.
Ces résultats indiquent qu’il est nécessaire et prioritaire d’augmenter la disponibilité et la consommation d’aliments d’origine végétale et protecteurs (fruits, légumes et légumineuses).
Quelle quantité de végétaux consommer ?
Sur la base des recommandations alimentaires et de plusieurs études sur les facteurs de risque cardiovasculaires, les chercheurs ont défini une consommation optimale de
- fruits : 300 grammes par jour et par personne.
- légumes (légumineuses incluses) : 400 grammes par jour et par personne.
Quelle proportions de végétaux pour une alimentation alcalinisante ?
Au regard des résultats de cette étude, je tiens à vous dire que les proportions d’aliments alcalins d’origine végétale (de 70 à 80 %) dans votre assiette va au-delà des préconisations faites par les scientifiques qui l’ont menée.
Combien faut-il manger d’aliments acidifiants et alcalinisant ?
Le principe théorique idéal, c’est la table des 5 :
Pour 1 ration de viande (100 g) = 5 rations de fruits et légumes = 500 g
Pour 2 rations de viande (200 g) = 10 rations de fruits et légumes = 1 Kg
En pratique, cela semble ne pas correspondre à nos habitudes alimentaires.
De plus, si vous n’avez pas l’habitude de consommer des grandes quantités de végétaux, augmenter brusquement leur quantité peut aboutir à des soucis digestifs de type ballonnements.
Rien de grave mais autant éviter les problèmes et les inconforts car l’idée est de se faire du bien et non de souffrir pour être en bonne santé ! 😉
Il est donc plus réaliste et très efficace de viser des proportions de 70 % d’aliments alcalinisants pour 30 % d’aliments acidifiants.
Conclusion :
Le lien scientifiquement établi entre les taux de produits d’origine végétale dans une alimentation et son impact sur la santé place d’emblée l’alimentation alcaline dans une façon vertueuse de consommer bénéfiquement pour soi et pour notre environnement planètaire. Manger alcalin c’est consommer moins de produits d’origine céréalière et animale (20 à 30%) en privilégiant la qualité (si possible filières bio et de proximité) à la quantité, et plus de produits végétaux (70 à 80%). Ceci équivaut à réduire aussi l’emprunte carbone et les pollutions liées aux modes de production d’aliments d’origine animale et céréalière. C’est une alimentation bénéfique qui correspond aux vrais besoins nutritionnels humains et globaux, sans éviction et sans risques de carences. Comme en plus c’est bon gustativement, alors… pourquoi s’en priver ?