Depuis le 11 décembre 2017

les liens entre alimentation,

humeur et âge sont scientifiquement démontrés ! 

La nourriture que nous mangeons influe donc sur notre humeur et ce que nous devons manger doit changer à mesure que nous vieillissons. C’est ce que confirme une étude de l’Université de Binghamton (New York, États-Unis) publiée le 11 décembre 2017 dans la revue Nutritional Neuroscience. Cette étude souligne aussi que l’alimentation et les pratiques alimentaires affectent différemment la santé mentale des jeunes adultes par rapport aux adultes plus âgés.

Les troubles de l’humeur sont directement reliés aux carences nutritionnelles, notre façon de nous alimenter et de nous hydrater quotidiennement et la façon dont évolue notre alimentation au fil de l’âge.

Les nourritures dont nous avons besoin et qui contribuent à améliorer notre santé mentale ne sont pas les mêmes lorsque nous sommes adolescents, jeunes adultes, adultes matures et séniors.

Humeur et alimentation…

Les chercheurs ont mené une enquête anonyme sur Internet en demandant aux gens du monde entier de remplir un questionnaire nommé « Food-Mood » associé à des données de neurochimie et de neurobiologie.

L’analyse des données récoltées révèle que l’humeur chez les jeunes adultes âgés de 18 à 29 ans dépend de la nourriture. L’alimentation accroît la présence de certains neurotransmetteurs et de leurs concentrations dans le cerveau.

En revanche, chez l’adulte mature (de + de 30 ans), l’humeur est davantage dépendante d’aliments qui augmentent la disponibilité d’antioxydants (fruits) associée à l’abstinence d’aliments qui activent de manière inappropriée le système nerveux sympathique (le café, les rations à indice glycémique élevé et petit-déjeuner trop riches en sucres).

Le menu adéquat pour impacter favorablement l’humeur dépend davantage de notre âge que de nos envies.

Humeur et alimentation chez les jeunes…

L’étude démontre que régime et pratiques alimentaires affectent la santé mentale très différemment chez les jeunes adultes par rapport aux adultes.

L’humeur des jeunes adultes est influencée par l’accumulation de substances chimiques cérébrales.

La consommation régulière de viande entraîne l’accumulation de deux substances chimiques cérébrales :

  • la sérotonine
  • la dopamine

Elles sont connues pour favoriser l’humeur.

Dans les résultats d ‘analyse : les jeunes adultes qui mangent de la viande (rouge ou blanche) moins de 3 fois par semaine et participent moins de 3 fois par semaine à une activité physique présentent une détresse mentale importante ou une plus forte vulnérabilité à celle-ci.

Humeur et alimentation chez l’adulte mature…

A contrario, l’humeur d’un adulte mature (+ de 30 ans) est plus sensible à la consommation régulière de sources d’antioxydants et une consommation moindre de nourriture carnée acidifiante qui active les neurotransmetteurs responsables de réaction innée de lutte ou de fuite, communément appelée « réponse du stress et physiologie de défense ».

Avec le vieillissement, il y a une augmentation de la formation de radicaux libres (oxydants), donc notre besoin d’antioxydants augmente. Les radicaux libres provoquent des perturbations dans le cerveau, ce qui augmente le risque de détresse mentale

Notre capacité à réguler le stress diminue, et selon les chercheurs, notre consommation d’aliments activant les réponses au stress (abus de café / excès de glucides), accentue nos chances de souffrir de détresse mentale.

Humeur, alimentation âge et sexe…

Les chercheurs ont comparé l’apport alimentaire entre femmes et hommes et la relation avec la détresse mentale. La différence morphologie du cerveau entre les sexes joue aussi dans le degré de sensibilité aux composants alimentaires, et pourrait expliquer le risque de détresse psychologique spécifique en fonction, non seulement de notre âge mais aussi de notre sexe.

Ma conclusion :

L’alimentation alcaline correspond clairement aux caractéristiques et aux critères du type d’alimentation bénéfique pour la santé mentale et la prévention des troubles de l’humeur des adultes de + de 30 ans. Particulièrement pour les femmes de + de 30 ans (cf étude source ci-dessous).

Pour aller plus loin et mieux comprendre les principes et enjeux d’une alimentation alcaline, je vous invite à découvrir les articles référencés en cliquant sur le lien pour visiter sur la page : « Eurêka » du blog.

On en parle ? 

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Sources :

« Assessment of dietary factors, dietary practices and exercise on mental distress in young adults versus matured adults: A cross-sectional study », http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/1028415X.2017.1411875?journalCode=ynns20

Binghamton diairy : https://www.binghamton.edu/mpr/news-releases/news-release.html?id=2561

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