Une salade alcalinisante naturelle et bénéfique

Une recette alcaline « top santé » entièrement gratuite ! Les plantes sauvages luttent en permanence pour leur existence et leur survie dans la nature. Seules les plus résistantes subsistent en s’adaptant à une sélection naturelle parfois draconienne. Ceci explique qu’elles soient championnes en atouts santé avec un taux en micronutriments essentiels souvent très supérieur aux plantes domestiques ou potagères.

Avec elles, les  minéraux alcalins essentiels ont massivement rendez-vous avec votre santé dans votre assiette.

Exemple : L’indice PRAL de l’ortie fraîche-66,41  ou  -200 une fois déshydratée (hyper-alcalinisant).

C’est une « gaverie »  ! Un concentré d’atouts santé de fibres, de minéraux, de vitamines et d’oligo-éléments !

C’est maintenant que ça a lieu et c’est le moment d’en profiter !! ! Les jeunes pousses de plantes sauvages sont tendres et savoureuses. En plus, elles sont entièrement gratuites.

L’activité physique non intensive est alcalinisante et indissociable d’une bonne oxygénation et d’un bon équilibre acido-basique. Une petite marche dans la nature, motivée par la glane, peut contribuer à vous faire prendre un bon bol d’air et à remplir un sac et un saladier.

Allez glaner !

Pas n’importe où… pas n’importe quoi… pas n’importe comment. Voici quelques règles :

De préférence, glanez le matin des jeunes pousses qui n’ont pas encore subi les assauts du soleil.

Ne cueillez que les plantes bien identifiées.

Ne prenez jamais le risque de cueillir une plante dont vous doutez.

Evitez :

les plantes sauvages qui poussent les pieds dans l’eau des ruisseaux car ces eaux charrient peut-être des polluants dont la plante peut être gorgée. 

les plantes sauvages qui poussent aussi en creux de cuvette à cause des eaux de ruissellement qui peuvent y stagner et concentrer les poluants. 

• de cueillir la totalité des plantes sauvages d’un secteur. Laissez toujours des spécimens nécessaires à la reproduction.

• de cueillir plus qu’il ne vous faut de plantes sauvages. Ce n’est pas parce que c’est gratuit qu’il faut gâcher !

• de piétiner et/ou polluer un secteur de cueillette.

Bref, c’est le bon sens et le respect de l’environnement qui vous permettront de réitérer une cueillette plus tard, au même endroit si vous le respectez.

Munissez-vous d’un sac (en toile de préférence) ou d’un panier, de ciseaux et de gants de cuisine ou autres (un sac en plastique fin peut aussi vous servir de protection). Pour glaner, suivez les mêmes précautions que pour les champignons : évitez les plantes qui se trouvent le long des routes (pollution, métaux lourds) et en bordure de champs de culture intensive (engrais et pesticides) et des sentiers d’animaux (contamination par excréments possible pour les plantes de moins de 30 cm de haut). 

Le fait d’avoir cueilli vous-même donnera une valeur et une saveur différentes à ces plantes sauvages, vous verrez. Et si toutefois vous étiez insensible, voire imperméable à ce phénomène d’après cueillette… heureusement il y a aussi la sauce et l’assaisonnement ! 😉

Dans ma récolte du jour, je n’ai gardé que les jeunes pousses bien identifiées. Les jeunes pousses sont meilleures, plus riches et peu amères. En effet, certaines espèces de plantes sauvages ont des feuilles qui développent de l’amertume en grandissant. 

Pour aller plus loin…

Et tout savoir sur les plantes sauvages de cette recette alcaline et leur cueillette, cliquez sur le nom de la plante qui vous intéresse et allez voir la vidéo d’experts en la matière : 

Doucette (mâche sauvage), primevère, nombril de vénus, ortie, pissenlit, ail sauvage (ail des vignes), ciboulette sauvage. 

La recette

Proportion : 6 pers

Préparation : 10 min

Cuisson : aucune

Ingrédients :

Côté plantes : doucette (mâche sauvage, feuilles), primevère (feuilles et fleurs), nombril de vénus (feuilles), ortie (têtes), pissenlit (feuilles et fleurs), ail sauvage (ail des vignes, tiges et bulbes), ciboulette sauvage (tiges). 

Côté oléagineux : une quinzaine de noix

Côté sauce : le jus d’1/2 citron, 1 cuillère à soupe de moutarde fine, 6 cuillères à soupe (cs) d’huiles d’olive (bio de préférence), 1 cs d’huile de lin (bio de préférence), 1 échalote, 1 cuillère à café (cc)de coriandre moulue, 1 cc de curcuma déshydraté, 1/2 cc rase cumin moulu, sel, poivre noir.

Préparez votre sauce…

Ciselez finement votre échalote. Réservez. Pressez votre citron. Réservez.

Dans un bol : mélangez la moutarde, l’échalote ciselée et les épices en poudre. Délayez le mélange avec le jus de citron puis ajoutez les huiles. Salez, poivrez, goutez, rectifiez si nécessaire.

Préparez vos plantes…

 Comme vous le feriez pour des feuilles de salade ou de plantes potagères sales : rincez-les sans les laisser tremper dans l’eau (pour ne pas perdre les nutriments hydrosolubles) puis essorez-les.

Préparez vos orties… 

Pour les débarasser de leur pouvoir urticant : lavez-les soigneusement avec des gants ou un sac recouvrant votre main. Ajoutez un peu de sel ou de vinaigre à l’eau de lavage pour éliminer les éventuels petits insectes. Renouvelez l’eau de lavage et reproduisez l’opération 1 à 2 fois si nécessaire. Essorez-les. Une fois ces opérations effectuées, c’est magique… elles ne piquent plus !

Assemblez…

Mettez toutes vos feuilles et fleurs dans un saladier ou directement dans l’assiette. Ajoutez la sauce, mélangez, dégustez.

C’est prêt ! Nourrissez votre santé ! MiaM ! Bon app ! 🙂

Envie d’autres recettes alcalines de plantes sauvages ? Je vous invite à découvrir les recettes suivantes : 

• Pilaf de quinoa au pesto et velouté d’orties

• Fougères en mayonnaise au pesto d’orties 

On en cause ?

Et vous, avez-vous déjà consommé des plantes (feuilles ou fleurs) sauvages ? Partagez votre expérience

dans la zone de commentaire en bas de page sous cet article. Merci d’avance. 🙂

2 thoughts on “Recette alcaline : salade de jeunes pousses sauvages”

  1. Nous aussi cette semaine première cueillette d’ail des ours (des vignes comme vous l’appelez Hervé) c’est excellent avec aussi des nombrils de venus, en potage, ajoutées au dernier moment crues à deux pommes de terre cuites dans le blendes, un régal. Par contre je ne savais pas que les primevères feuilles et fleurs étaient comestibles, je ne les aimais jusque là qu’en bouquet

    1. Bonjour danièle,
      Merci pour votre commentaire et ce partage d’expérience ! Je suis heureux de voir que cet article vous à été utile pour les primevères qui font aussi effectivement de jolis bouquets ! 🙂

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