Cliquez ici et découvrez les bonnes combinaisons alimentaires pour faciliter la digestion

Optimisez votre digestion pour bien assimiler ! 

Temps de lecture estimé : 7 mn

Aujourd’hui, nous mangeons de plus en plus mal avec des conséquences néfastes pour la santé.

Associer correctement les aliments, avoir une alimentation variée à base de produits frais et utiliser les bons aliments au quotidien sont les conditions nécessaires à leur bonne digestion. Cela optimise l’assimilation de leurs micronutriments pour en faire profiter notre métabolisme.

Sujet controversé par certains…

Différents régimes prétendent ramener la santé, mais qu’en est-il des combinaisons alimentaires ?

Pour certains nutritionnistes les fondements scientifiques sur lesquels reposent les principes des combinaisons alimentaires seraient erronés car la compréhension de la physiologie digestive était à ses balbutiements à l’époque où ces combinaisons ont été proposées aux gens en quête de la meilleure alimentation possible. Je sais que des gens digèrent mieux avec les combinaisons alimentaires, mais je serais tout aussi curieux de savoir ce qu’ils mangeaient avant et en quelles quantités.

Les 3 raisons qui poussent les gens à suivre les combinaisons alimentaires sont :

  • Enrayer la mauvaise digestion,
  • Guérir d’une maladie
  • Perdre du poids.

Le fait de suivre les combinaisons alimentaires peut faire maigrir ou améliorer la qualité de la digestion, mais toujours d’après le bémol émis par certains spécialistes, ce serait plus grâce à la simplicité des repas qu’à l’effet des combinaisons. De même et toujours pour eux, ce qui cause une mauvaise digestion, c’est bien plus de manger sans avoir assez faim et surtout de manger trop et rapidement, que de faire de mauvaises combinaisons alimentaires.

Mon point de vue modéré…

Je suis persuadé que respecter de bonnes combinaisons alimentaires dans mes recettes permet une meilleure digestion et assimilation de leurs composants, de leurs nutriments et des atouts santé qu’ils contiennent.

Sans en faire « une religion », les connaître et en tenir compte me semble intéressant pour certains voire nécessaire pour d’autres qui connaîtraient des soucis de digestion récurrents. Là encore ma démarche est modérée, il m’arrive d’être souple et d’y déroger. Néanmoins, c’est une piste d’équilibre sérieuse à exploiter et c’est pour cela que j’écris cet article.

Une mauvaise digestion…

Une mauvaise digestion se caractérise par des troubles digestifs, de la fatigue après le repas, des flatulences, des ballonnements.

  • Si elle se passe mal (mastication insuffisante, repas trop riche, faiblesse enzymatique, etc.), l’assimilation est d’autant perturbée et à la longue, peut entraîner des carences… (on insiste jamais assez sur l’importance d’une mastication lente)
  • Si elle est trop rapide, la durée du passage des aliments dans l’intestin grêle (trop courte) ne laisse pas à ce dernier le temps d’assimiler la totalité des nutriments qui lui sont offerts.

Mauvaise digestion = mauvaises associations alimentaires ?

Les troubles digestifs peuvent être tout simplement liés à de mauvaises associations alimentaires. Si cela perdure, cela dérègle notre santé. La difficulté consiste à trouver l’adéquation idéale entre nos capacités biologiques de digestion et d’assimilation de notre corps.

Les 3 règles de base :

Il est important de modifier nos anciennes habitudes en intégrant au quotidien non seulement les céréales complètes, mais aussi les huiles pressées à froid, le sel gris de Guérande et le sucre complet. Car avant même de parler de combinaisons alimentaires, il est bon d’appliquer les 3 règles suivantes :

 1) Manger moins…

Notre société actuelle consomme beaucoup trop de nourriture et, qui plus est, de mauvaise qualité. L’important est qu’à la fin du repas, vous sortiez de table sans être complètement rassasié.

2) Manger des aliments de bonne qualité nutritive…

Notre alimentation actuelle est trop cuite ou préparée. Si vous ne consommez que des aliments cuits, (par vous-même ou par les industriels) vous serez obligatoirement carencé en vitamines, minéraux, enzymes, oligo-éléments.

C’est pourquoi, il est important de rajouter lors de vos repas, des aliments crus (vivants) aux aliments cuits (morts).

Conseil : allez-y doucement !

Pour ceux qui sont sensibles des intestins, commencez avec des jus de légumes (dilués avec de l’eau pour habituer votre corps). Ils permettront d’apporter les éléments vitaux (vitamines, oligoéléments, minéraux, enzymes) favorisant la digestion des aliments cuits. Puis des crudités sous forme de salades simples ou composées, pensez également à ajouter des graines germées qui sont un concentré d’éléments vitaux essentiels, sources de santé et de jeunesse.

Remplacez les aliments raffinés (sucres, céréales, farines et leurs dérivés) qui possèdent trop peu voir plus d’éléments nutritifs, par des aliments complets ou demi-complets vitamines (riches en oligoéléments, minéraux, enzymes, et acides gras assimilables). N’en abusez pas, car il est même préférable dans certains cas de s’en passer.

3) Diminuer la quantité de protéines animales

Consommées régulièrement, les protéines animales ont le défaut d’apporter à l’organisme de trop grandes quantités de toxines, de mauvaises graisses et, dois-je le rappeler, sont acidifiantes pour notre équilibre acido-basique.

Les produits d’origine animale les moins nocifs sont :

  • Le poisson
  • La volaille
  • Les oeufs.

Les 4 familles alimentaires sont :

  • Les amidons
  • Les farineux
  • Les protéines
  • Les légumes et fruits

Les combinaisons alimentaires

Le régime des combinaisons alimentaires est né de la recherche de la meilleure digestion possible. Les bonnes combinaisons alimentaires s’appuient sur le principe que les 4 familles alimentaires se digèrent très différemment du fait :

  • De la durée de digestion différente pour chaque catégorie d’aliments
  • Du lieu (dans notre corps) de digestion différent
  • Du degré d’acidité différent pour la digestion des aliments
  • Des enzymes différentes (chaque enzyme est spécialisée. Elle permet de dégrader exclusivement 1 type d’aliment en éléments unitaires assimilables que l’on appelle nutriments : acides aminés, acides gras, etc.)

A trop se concentrer sur la digestion, on en oublie la question de l’assimilation…

Or, si la digestion est trop rapide, l’intestin grêle n’a simplement pas le temps d’assimiler les nutriments. Et l’on passe à côté de la fonction première de l’alimentation, la nutrition des cellules.

Les grandes familles d’aliments qu’il est important de distinguer…

Ce tableau résume la planche élaborée par Daniel KIEFFER que l’on peut

retrouver dans son livre « Naturopathie la Santé pour toujours » aux édition Grancher.

Protéines fortes viandes, volailles, poissons, œufs, fromages cuits (type comté)
Protéines faibles légumineuses (pois chiches, lentilles, soja, etc), amandes, noisettes
Protéines de fromage frais yaourts, fromages de chèvre frais, de brebis frais, fromages blancs, etc.
Farineux forts pâtes, pain, riz, avoine, orge, blé, mais, etc.
Amidons faibles biscottes, flocons de céréales, pommes de terre, patates douces, potirons
Fruits*

* cf précision

ci-dessous.

acides (type kiwis, oranges, citrons, abricots)

mi- acides (pommes, poires, mangues, pêches)

doux (bananes, figues, raisins)

Légumes tous les légumes verts (brocolis, laitues, choux) ou colorés (poivrons, poireaux, aubergines)
Aliments

particuliers

melon, pastèque, miel, sucre

* L’acidité dont on parle pour les fruits ne correspond pas à un indice PRAL acide mais juste à une classification communément admise des différents types de fruits.

Ci-dessous les bonnes associations pour une bonne assimilation :

En vert les combinaisons favorables et en rouges celles qui sont à éviter… 

Compati-

bilités

des

familles

d’aliments

Aliment

spécifique

Légume

vert ou

coloré

Fruit Amidons

faibles

Farineux

forts

Protéine

et

fromage

frais

Protéine

faible

Protéine

forte

Aliments

spécifiques

x x x x x x x
Légumes

verts

et colorés

x
Fruits x x x x x
Amidons

faibles

x x
Farineux

forts

x x x
Protéines

et fromages frais

x
Protéines

faibles

x x
Protéines

fortes

x x x

Les 4 règles de base qui peuvent nous aider :

1) Le cru en début de repas…

Commencer un repas par un aliment cru : fruits (au moins 15 mn avant) crudités, graines germées….évitent la réaction d’hyperleucocytose, à savoir, l’augmentation significative du nombre de globules blancs (leucocytes), phénomène qui pénalise le système immunitaire. Mélanger le cru et le cuit dans une recette de salade composée ne pose aucun souci.

NB : Ce phénomène ne se produit pas si le repas contient au moins 80% d’aliments crus, et est atténué si le repas débute par une bonne proportion de cru.

2) Les fruits crus ne sont pas des desserts !

Prenez-les si possible loin de vos repas ! Le meilleur moment pour consommer les fruits est ½ heure avant le repas ou au moins trois heures après celui-ci (10/11 h, 16 / 17 h).

Les fruits crus ne font que passer dans nos estomacs ! Ils sont digérés en quelques minutes dans l’intestin ! Consommés en dessert, ils sont piégés et devront y rester plusieurs heures, entraînant des fatigues après le repas, des fermentations acides digestives, des gaz intestinaux et divers troubles digestifs.

NB : il vaut mieux (malgré tout) les fruits pendant les repas que pas de fruits du tout !

Même si les conséquences sont une digestion difficile, des fermentations et des ballonnements.

Exceptions… les apporteurs d’enzymes !

  • L’ananas et la papaye sont « utiles » aux repas riches en viande
  • La banane pour les repas riches en farineux
  • La pomme douce dans tous les cas

3) Eviter Laitage + Thé / Café…

Le tanin contenu dans le café ou le thé précipite la protéine du lait et le rend indigeste. Ainsi l’absorption régulière de café ou de thé avec un laitage épuise les organes digestifs et entraine une fatigue anormale.

Exemples de mauvais mélanges :

  • Café ou thé au lait
  • Thé + yaourt
  • Thé + céréales dans le lait
  • Café + fromage blanc.

4) Eviter une protéine forte avec un farineux fort !

La digestion en milieu acide de la protéine bloquerait instantanément celle de l’amidon.

Exemples de mauvais mélanges :

  • Farineux fort + protéines forte : Riz ou pâtes + viandes (voir photo en début d’articles)

Exemples de bons mélanges :

  • Protéine faible + amidon fort : lentilles + riz, champignons ou soja + pâtes ou céréales.
  • Protéine forte + amidon faible : poisson / viande / volaille + pommes de terre.

Conseil : Ne pas mélanger au même repas…

Un aliment acide + un farineux car l’acidité inhibe l’enzyme salivaire débutant la digestion des farineux.

Conclusion…

Vous avez maintenant les bases pour composer des recettes alcalinisantes en respectant en plus les bons mélanges alimentaires pour faciliter votre digestion et optimiser votre assimilation pour câliner votre équilibre acido-basique. 😉

Pour aller plus loin…

Vous pouvez aussi accéder à ma micro-formation  :

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En attendant … un peu d’action ? 😉

Partagez votre avis, vos questions ou votre expérience en laissant un commentaire ci-dessous ! Merci d’avance ! 🙂

6 thoughts on “Les bonnes combinaisons alimentaires pour notre santé… un sujet controversé !”

  1. Merci pour cette rapide réponse cependant cela ne répond pas exactement à ma demande . Je ne connais pas ce site, alors j’aurais aimer une aide plus « explicite  » pour m’y retrouver . Merci

  2. Bonjour , j’aimerais connaître des recettes entre protéines forte (viande ou poisson) et amidon faible (pommes de terre, patates douces, flocons de céréales,…..) merci pour votre réponse

    1. Bonjour,
      J’ai une excellente nouvelle pour vous : il y a de nombreuses recettes avec ce type de combinaison sur Bouchées Doubles.
      Il suffit de naviguer un peu. Bonne découverte. 🙂
      Hervé

  3. Bonjour, je ne consomme pratiquement plus de produits laitiers et j’ai remplacé le fromage frais par du « fromage frais de soja ». Je dois le compter dans les protéines et fromages frais ou dans une autre catégorie?

    1. Bonjour Marie-Eve,
      Merci pour votre commentaire. 🙂
      Après vérifications, pour une portion de 100 gr : les protéines végétales sont les nutriments majoritaires avec une proportion de 12,5 gr. Le reste est composé de lipides (8,1 gr) et de glucides (6,9 gr) puis d’eau (70,9 gr) et enfin, les grammes manquants sont les poids cumulés des vitamines, minéraux et oligo-éléments… Bien entendu, ces proportions changent d’une fabrication à l’autre, qu’elle soit industrielle ou faite maison. Néanmoins la présence des protéines reste plus élevée. Je vous suggère donc de la classer en protéines. Au plaisir ! 🙂

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