Découvrez 6 aliments à éviter si vous souffrez d'inflammation

6 aliments inflammatoires et acidifiants pour l’organisme 

Tous les aliments qui suivent sont inflammatoires et acidifiants pour l’organisme après leur transformation par la digestion et leur assimilation. Leur indice PRAL (Potential Renal Acid Load) est acide, car certains de leurs nutriments se transforment en ions H+ (positifs) dans l’organisme.

Vous allez découvrir à quel point ils sont présents dans nos habitudes alimentaires occidentales modernes et à quel point ils sont insidieusement inflammatoires pour nos cellules et nos organes. À la longue ils encrassent et épuisent l’organisme et créent le terrain de jeu idéal pour les maladies et le vieillissement prématuré. Certains d’entre eux sont pourtant nécessaires à la santé ! Mais notre consommation en est souvent excessive et devient délétère pour préserver une bonne santé globale. De plus, certains sont aussi nocifs pour notre environnement. Bref ! À modérer, ou encore, carrément à éviter ! D’autant plus s’ils ne sont pas bio, car, force est donnée de constater les taux de toxiques et perturbateurs endocriniens contenus dans les produits issus d’agriculture ou d’élevages conventionnels.

1.   Les sucres :

Les sucres raffinés, les sucres libres, les aliments à indice glycémique élevé nécessitent la sécrétion de taux élevés d’insuline.

Les sucres transformés, raffinés et les aliments à indice glycémique élevé, sont inflammatoires pour notre organisme.

Les inflammations et micro-inflammations générées se traduisent entre autre par des faiblesses immunitaires, des troubles physiologiques et parfois psychiques, qui créent le lit de bon nombre de maladies.

Parmi celles-ci figurent des maladies dites de société (cancer par exemple) et des maladies dites dégénératives (Parkinson par exemple).

Trop de sucres dans l’alimentation augmente le phénomène de glycation.

Ce phénomène est aussi appelé réaction de Maillard.

Il se produit spontanément dans les organismes vivants, dans le vieillissement normal ou lors de la cuisson de certains aliments.

La glycation génère des hémoglobines glyquées qui ne peuvent être ni détruites, ni libérées de la cellule dans laquelle elles s’accumulent.

La glycation progresse tout au long de la vie, ce qui peut conduire à un vieillissement accéléré des tissus.

En effet, les hémoglobines glyquées sont davantage sensibles à l’oxydation et favorisent la production de radicaux libres (ce n’est pas un parti politique ! ^^) responsables du vieillissement cellulaire par oxydation des cellules.

Lorsque qu’un organisme trop souvent confronté à la glycation, les risques de lésions tissulaires, cellulaires et vasculaires augmentent et jouent un rôle important dans la genèse de certaines maladies.

2.   Les viandes (poissons, mammifères, oiseaux, gastéropodes, insectes, batraciens, reptiles, céphalopodes, mollusques, crustacés, etc.) et les œufs :

Les viandes et les œufs sont source de protéines donc en acides aminés essentiels (AAE, qu’il convient de ne pas confondre avec ses effets acidifiants pour l’organisme) de vitamines dont la B12 (quasi absente du monde végétal). Elle est indispensable à la santé globale, mais est quasi systématiquement consommée en excès par habitude et sans se soucier de sa qualité nutritionnelle, pourtant primordiale pour préserver notre bonne santé.

Sa digestion génère des toxines importantes et des acides dits forts, longs à éliminer (entre 6 à 12 h) pour le corps. L’action du foie et des reins sont principalement sollicités.

Il est donc bon d’en modérer la consommation pour soi. Pour une alimentation alcalinisante il est bon de respecter 30 à 40 % d’apport en protéines animales (quelle que soit leur source) dans le bol alimentaire quotidien ou hebdomadaire. Actuellement, dans l’alimentation occidentale moderne, la plupart des gens sont plus sur une consommation de 60 à 80 % de protéines animales dans leur alimentation, contre 40 à 20 % de végétaux.

L’excès de protéines animales ne sert à rien puisque notre métabolisme n’en assimile qu’une certaine dose et transforme l’excédant en déchets à évacuer.

De plus, en dehors des œufs d’oiseaux, la consommation de viandes (poissons, mammifères, oiseaux, gastéropodes, insectes, batraciens, reptiles, céphalopodes, mollusques, crustacés, etc.) nécessite à chaque fois le prélèvement d’une vie animale. Elle est souvent issue d’un élevage non respectueux de l’animal et/ou de l’environnement.

Dans tous les cas son empreinte carbone est plus élevée et son impact sur notre métabolisme plus lourde.

En revanche ces aliments nous sont nutritionnellement indispensables notamment et entre autre, pour leur apport en vitamine B12, K2 et la L-carnitine, molécule endogène qui facilite le transport des acides gras dans l’organisme et leur élimination.

Les toxines et les acides générés par l’assimilation des viandes consommées en excès, favorisent les inflammations, les maladies intestinales, les troubles cardio-vasculaires, l’exposition aux composés chimiques absorbés par l’animal (médicaments, pesticides, fongicides) surtout lorsqu’il est issus d’élevage conventionnel et pire si c’est de l’élevage intensif. Quant à l’animal sauvage, il peut contenir et transmettre de nombreux produits toxiques liés au degré de pollution de son environnement.

3.   Les produits laitiers

Les allergènes comme la caséine (une protéine présente dans le lait et les produits laitiers) peuvent déclencher des réactions inflammatoires.

Au-delà de la petite enfance, les chercheurs pensent que notre capacité à digérer le lait est difficile.

Le lait est également source de lactose, un sucre que l’on retrouve dans le lait et les produits laitiers. Son assimilation se réalise au niveau de l’intestin grêle grâce à une enzyme digestive : la lactase.

En effet, elle scinde le lactose en glucose et en galactose, afin de permettre son absorption. Hors, au fur et à mesure que l’on vieillit, l’enzyme qui permet de bien digérer le lactose décroit.

Si le lactose passe le petit intestin sans être absorbé, ou pas totalement, il atteint ensuite le côlon, où il va fermenter à cause de la flore intestinale spécifique de cette section de l’intestin. En résultent des gonflements, douleurs, diarrhées acides ou vomissements pour les cas les plus graves.

4.   Les céréales raffinées

Aujourd’hui la majorité des céréales sont raffinées.

Elles sont dépourvues de vitamines, de fibres, d’oligoéléments, d’enzymes alimentaires, contrairement aux céréales complètes qui elles, possèdent encore leur son, leur germe et leur couche d’aleurone intacte.

L’aleurone est une protéine présente sous forme de grains dans l’albumen de nombreuses graines.

Les céréales raffinées agissent dans l’organisme lors de leur assimilation, comme les sucres raffinés.

Elles sont source d’augmentation du taux d’insuline et de calories vides de nutriments pour l’organisme.

Les céréales raffinées, tout comme les sucres raffinés, ont un index glycémique élevé, favorable aux inflammations.

5.   Les acides gras trans.

Tout comme les gras saturés, les gras trans font augmenter les taux sanguins de cholestérol LDL (« mauvais cholestérol ») tout en abaissant les taux de cholestérol HDL (« bon cholestérol »). Cela a pour effet d’augmenter significativement le risque de souffrir de troubles cardiovasculaires. Selon les résultats d’une étude publiée en 1997, les gras trans pourraient faire augmenter ce risque de l’ordre de 132 % en comparaison de 32 % pour les gras saturés.

Ce sont principalement des huiles dénaturées ou artificielles, hydrogénées ou partiellement hydrogénées, totalement inventées par l’industrie. 

Elles n’existent pas dans la nature. Ce type de graisses est vraiment idéal pour le développement d’inflammations, et c’est bien la seule graisse que vous devez vraiment éviter.

On trouve aussi des gras trans naturels, mais dans une moindre mesure.

Par exemple, dans le lait des ruminants. Ils sont produits en petite quantité dans le rumen (premier compartiment de l’estomac des ruminants où a lieu la fermentation bactérienne des aliments).

Le beurre, par exemple, contient 80 % de matières grasses et renferme environ 4 % d’acide transvaccénique, l’un de ces gras trans. Les produits laitiers contiennent aussi de petites quantités d’un autre gras trans appelé acide linoléique conjugué (ALC).

Selon certain(e)s experts, les acides gras trans naturels diffèrent des acides gras trans « synthétiques », par la configuration trans de leur molécule.

Elle se présente en un endroit différent de la chaîne des acides gras. Mais on ignore, pour l’instant, si cette différence de configuration moléculaire entre les gras trans naturels et les huiles hydrogénées de l’industrie est significative en terme d’effet sur la santé. 

6.   La nourriture industrielle, transformée, prête à l’emploi, sous vide…

Ce type de nourriture ne favorise pas la vie, bien souvent elle réunit souvent les aliments des 6 points précédents.

Si vous souhaitez éteindre l’inflammation de votre organisme, modérer ces aliments dans votre assiette et comprendre facilement comment alcaliniser quotidiennement votre alimentation, je vous invite vivement à lire cette page : L’alimentation alcaline facile !  Vous y trouverez l’opportunité savoir comment optimiser votre vitalité avec une alimentation alcaline gourmande, variée et éthique. Sans aucune éviction alimentaire mais juste du dosage. 😉

Vous souhaitez éteindre l’inflammation de votre organisme, modérer ces aliments dans votre assiette et comprendre facilement comment alcaliniser quotidiennement votre alimentation ?

Alors je vous invite vivement à lire cette page : L’alimentation alcaline facile !  Vous y trouverez les solutions pour savoir comment optimiser facilement votre vitalité avec une alimentation alcaline gourmande, variée et éthique. Sans aucune éviction alimentaire, mais juste du dosage. 😉

On en cause ? 

Partagez votre avis ou vos questions dans la zone de commentaires ci-dessous. Merci d’avance ! 🙂

 

2 thoughts on “6 aliments acidifiants à éviter si vous souffrez d’inflammation”

  1. bonjour , c’est Philippe ,
    tu fais passer le lecteur de  » 6 aliments inflammatoires à modérer …  » á  » 6 aliments acidifiants á éviter …  » et il y a donc de fortes chances que ceux qui croient trop vite ce que tu dis vont mal s’alimenter en pensant qu’ils doivent s’abstenir de sucres , de viande , de protuits laitiers , etc… . Il y a fort heureusement la possibilité de manger un peu de tout ca tout en le digérant bien et en l’assimilant bien . Á mon humble avis il faut arrêter de  » diaboliser  » le sucre , la viande , les protuits laitiers , etc… , et plus faire porter le chapeau á nos mauvaises habitudes en matiére d’alimentation ( nos excés , nos mélanges indigestes , la cuisson inhadaptée , etc… ) .
    Voilá , á bientôt …

    1. Bonjour Philippe,
      Merci d’avoir pris le temps de partager votre avis sur cet article !:-)
      Je pense au contraire cette précisions nécessaire. Car cela permet aux lectrices et lecteurs de l’article d’avoir deux angles d’entrée possibles pour mieux comprendre ce que manger signifie.
      Quelques explications :
      Je dis effectivement que les aliments inflammatoires cités sont tous acidifiants car il en est ainsi.
      Leur indice PRAL (Potential Renanl Acid Load est acide) comme je le précise en début d’article.
      C’est d’ailleurs ce qui permet à l’alimentation alcaline d’être une alimentation anti-inflammatoire très efficace.
      Je précise aussi qu’il n’est pas question de retirer ces aliments de nos choix alimentaires, car nous en avons besoin et leur éviction susciterait des carences.
      Mon intention est de valoriser que l’alcalinisation de son alimentation correspond systématiquement à une modération des aliments inflammatoires puisqu’ils sont tous acidifiants.
      Je souhaite ainsi permettre aux lectrices et lecteurs d’établir le lien entre les deux : aliments acidifiants = aliments inflammatoires.
      Lorsqu’on mange alcalin on apprend à doser leurs proportions dans nos assiettes, en fonction de nos réels besoins nutritionnels.
      Cela permet de les consommer sans excès pour notre santé globale, sans risques inflammatoires et et sans risque de carences.
      Nos besoins sont souvent moindres pour ces aliments acidifiants et inflammatoires dont la profusion et l’excès dans nos assiettes nuit à notre équilibre acido-basique, notre immunité et à notre santé globale.
      Je ne suis pas du tout dans la diabolisation du sucre ni d’aucun autre aliment acidifiant.
      En revanche, que la majorité des gens consomme en excès ces aliments (en faisant de mauvaises associations) sans avoir conscience des implications de ces excès sur leur santé est une certitude ! 🙂
      Le jour ou ça cessera (et je le souhaite)le contenu du blog appartiendra à un passé révolu ! 🙂
      Malheureusement on en est loin ! 😮
      En tout cas, merci encore pour votre commentaire à cet article qui m’a permis en vous répondant, de le préciser.
      Ma réponse vous permet-elle de mieux comprendre mon intention ?
      Surtout n’hésitez pas à commenter, comme Philippe l’a fait, car c’est comme ça qu’on avance… ensembles ! Merci à vous. 🙂

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