Découvrez comment la nutrition et l'alimentation alcaline luttent contre la pollution atmosphérique

Lorsque nutrition et alimentation alcaline luttent contre les pollutions atmosphériques et organiques

Temps de lecture estimé : 4 mn

Voici un article scientifiquement documenté, y compris par des publications du Lancet, et largement sourcé (les sources sont disponibles sous l’article).

En 2014 l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fait de la pollution atmosphérique un des plus grands facteurs de risque sanitaire au monde.

La mauvaise qualité de l’air respiré en ville est une cause majeure de la survenue de maladies respiratoires chroniques et par extension de décès.

Les microparticules ou « particules fines » servent même de « véhicule » susceptibles de permettre au différentes souches de Covid19 d’aller plus loin dans leur déplacement, d’après de récentes études. Ceci, au point de pouvoir corréler pic de pollution et pic de contamination…

D’importantes campagnes publicitaires de santé ont été réalisées par certains pays pour prévenir leurs habitants des risques encourus et leur indiquer comment les contrer ou les diminuer y compris nutritionnellement.

Mais depuis 2014, en France… quasi rien ! Pourtant même si les grandes villes de l’hexagone semblent moins polluées que certaines mégalopoles étrangères, la propreté de l’air respiré peut s’avérer très médiocre par endroits.

Apprendre à optimiser son alimentation afin de contrer les risques de maladies associés est un des facteurs judicieux à développer pour contrer les risques de maladies associées dans une population urbaine qui ne cesse de s’accroître.  

Voici un état des lieux volontairement non exhaustif :

  • des polluants rencontrés dans la vie de tous les jours,

  • des nutriments pour une prévention efficace.

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Les principaux risques pour la santé

La majorité des polluants extérieurs provient de sources anthropiques (relatives à l’Homme) comme :

  • les émissions des véhicules,

  • la combustion de matières fossiles,

  • la cuisson ou les processus industriels.

Cette pollution peut causer de graves dommages sur la santé lorsqu’elle entre en contact avec les voies respiratoires et la peau. 

Certains polluants peuvent s’accumuler dans le sang.

Ils peuvent alors être distribués dans les organes digestifs simplement après inhalation.

Ils peuvent aussi agir sur l’extérieur du corps en générant une progression des maladies inflammatoires cutanées.

L’air pollué contribue non seulement à la prévalence des maladies pulmonaires chroniques mais aussi à leur apparition.

L’exposition à des polluants atmosphériques peut favoriser, par exemple, l’apparition de l’asthme, une affection respiratoire chronique des plus répandues.

Ces affections sont inflammatoires et fragilisent les défenses immunitaires de l’organisme contre d’autres agressions virales ou bactèriennes.

Ce n’est malheureusement pas tout…

En 2013 à Lyon, un groupe international d’experts réunis au Centre Internationale de Recherche sur le Cancer (CIRC), a classé unanimement la pollution de l’air extérieur et ses particules comme étant cancérogènes pour les humains.

En 2018, des chercheurs canadiens ont estimé que 20% des morts prématurées sont causées par la piètre qualité de l’air respiré, à l’intérieur et à l’extérieur. Les pollutions de l’atmosphère de nos habitats étant parfois même plus nocive et insidieuse que les pollutions extèrieures.

Les polluants les plus rencontrés au quotidien

Il existe une multitude de polluants.

Ils peuvent se retrouver dans notre environnement proche, au travail, au sein du foyer ou simplement dans la rue.

Parmi toutes les molécules toxiques, celles qui suivent sont les plus rencontrées.

Les phtalates :

Ils sont des polluants très présents en intérieur comme en extérieur. Ils sont ajoutés aux plastiques industrielspour accroître leur flexibilité, leur transparence et leur durabilité. 

Des scientifiques suspectent fortement ces contaminants d’être une source très importante de pollution pour les consommateurs.

Une contamination alimentaire se fait par l’emballage, avec un accroissement d’effets délétères si le produit doit se chauffer au four à micro-ondes.

Conséquences directes sur la santé :

  • une baisse du système immunitaire,

  • des inflammations cutanés.

Les particules de matière ou particules fines

issues d’un mélange complexe présent dans l’air, ces particules sont souvent composées de :

  • poussières,

  • saletés,

  • suies,

  • fumées

  • gouttelettes liquides en suspension. 

L’urbanisation et les processus industriels, impliquent largement les particules fines  dans la pollution ambiante et les associent à l’augmentation de la mortalité prématurée.

Au-delà de l’atteinte cutanée et pulmonaire, leurs effets sur la santé sont très nombreux : ils peuvent être véhiculés par la circulation sanguine et aller s’accumuler dans plusieurs organes avant d’être détériorer lorsqu’ils sont détériorables.

Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)

Ils sont générés pendant la combustion incomplète de matières organiques.

Ils peuvent former des mélanges complexes avec les particules fines ou les gaz en suspension dans l’air. 

La majorité provient :

Ces molécules peuvent provoquer des coupures non désirées sur les brins d’ADN cellulaires et induire la prolifération des cancers ainsi qu’une diminution conséquente du volume expiratoire maximal.

Le dioxyde d’azote (NO2)

Le NO2 est considéré comme un marqueur important de la pollution atmosphérique.

Principalement généré par la combustion des véhicules à moteur et par les activités industrielles, une exposition courante peut augmenter l’inflammation systémique chez les patients atteints de maladies respiratoires chroniques. Cet effet est multiplié chez les fumeurs.

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Nutrition, alimentation et protection

Nutrition et alimentation alcalines jouent un rôle essentiel, en terme de prévention et de prise en charge des maladies chroniques.

Elle est aussi capable de contrer la toxicité liée aux polluants organiques.

Il est tout de même judicieux d’être critique envers certaines informations et de ne pas oublier que les nutriments, y compris les plus sains, peuvent potentiellement atteindre une dose toxique pour l’organisme.

Lorsque ceci arrive, les effets jusque-là bénéfiques s’inversent. Une fois de plus, tout est dans la proportion, le dosage.

La vitamine A et les caroténoïdes

La vitamine A, est antioxydante et serait capable de prévenir et traiter l’asthme en régulant le stress oxydatif causé par l’inhalation de certains polluants comme le NO2.

Elle a des effets directs sur le système immunitaire et la régulation de la sécrétion d’interleukines.

Des chercheurs ont démontré que :

Le lycopène est un caroténoïde qui réduit l’inflammation des voies respiratoires.

L’apport alimentaire en vitamine A, sous différentes formes, est inversement corrélé à l’asthme et à sa gravité.

Selon l’American Institute for Cancer Research, les aliments riches en vitamine A et particulièrement riches en caroténoïdes pourraient protéger contre l’apparition du cancer des poumons.

Néanmoins cette même vitamine consommée à des doses trop élevées devient toxique. Raison pour laquelle il est une fois encore important de ne pas supplémenter sans suivi médical ! En revanche, les doses présentes dans le cadre d’une alimentation alcaline variée sont suffisamment bio-disponibles et sans danger d’excès pouvant être délétères.

La vitamine D

Pour les individus asthmatiques, les taux normaux de vitamine D  et un meilleur contrôle de l’asthme sont corrélés.

La supplémentation peut jouer un rôle important chez ces personnes lorsqu’elles sont carencées et/ouconfrontées à un environnement polluant. 

Une faible concentration sanguine en 25-hydroxyvitamine-D (marqueur de la vitamine D dans le sang) est également associée à une diminution de la fonction pulmonaire et respiratoire.

De plus, en 2017, deux méta-analyses réalisées par différents groupes scientifiques ont démontré que les individus ayant un taux sanguin normal de vitamine D étaient significativement moins à risques dans le développement d’un cancer des poumons, quel que soit l’environnement.

La curcumine

C’est la molécule issue du curcuma. Son principe actif. Elle se révéle être un puissant agent anti-inflammatoire dans les poumons mais pas uniquement.

L’ajout de curcumine dans des cellules rénales a pu démontrer une forte protection contre les tumeurs causées par les gaz d’échappement.

Des essais précliniques ont montré que la curcumine peut empêcher l’apparition des lésions de l’ADN associées aux polluants organiques.

Une étude réalisée sur près de 2500 individus divisés en 3 groupes (fumeurs actifs, fumeurs passifs et non fumeurs) a démontré que ceux qui consommaient régulièrement du curry ou du curcuma avaient une meilleure fonction et protection pulmonaire par rapport à ceux qui n’en mangent pas ou peu.

Le volume expiratoire forcé était :

  • supérieur de 9,2 % dans le groupe des fumeurs actifs,

  • 10,3 % dans le groupe des fumeurs passifs,

  • et 1,5 % dans le groupe des non-fumeurs.

  • Ces effets favorisent la protection contre les maladies chroniques pulmonaires.

Les omega-3 ( ce sont des acides gras poly-insaturés )

Il est démontré qu ces lipides préviennent et améliorent :

  • l’inflammation pulmonaire causée par les particules de matières

  • l’inflammation intestinale causée par les métaux lourds.

  • le risque de survenue de l’asthme (en exerçant un effet protecteur anti-inflammatoire des voies respiratoires).

Conclusion :

Il existe pléthore d’autres molécules potentiellement capables de protéger l’organisme humain des polluants atmosphériques. Des recherches supplémentaires spécifiques seraient souhaitables.

Les nutriments évoqués dans cet articles sont très étudiés par le monde scientifique et relativement faciles à trouver dans le cadre d’une alimentation variée et de surcroît, alcalinisante, bio, locale et de saison.

De plus, le fait de consommer des aliments de saison et locaux permet de minimiser l’impact environnementale de leur mode de production et d’acheminement. Donc, cela revient entre autre à soutenir la réduction d’émission de polluants atmosphériques.

L’avantage des aliments de qualité, cueillis à maturité, ayant peu voyagé, est le taux des nutriments qu’ils contiennent et leur bio-disponibilité pour l’organisme (taux d’assimilation). De plus ils travaillent en synergie (interaction entre plusieurs molécules qui optimise leur taux d’absorption et d’assimilation ) dans l’organisme contrairement à de nombreux suppléments et compléments alimentaires naturels ou de synthèse qui représentent un budget plus élevé et dont la production industrielle génère elle aussi des pollutions atmosphérique…

AJR et quelques sources alimentaires des différents nutriments évoqués

Nutriments

AJR1 chez un adulte sain

Aliments riches(pour 100g)

Vitamine A et caroténoïdes

Hommes – 750 mg ER2

Femmes – 650 mg ER

Huile de foie de morue 
(30000mg) 

Carotte 
(2133mg ER) 

Patate douce 
(1418mg ER) 

Thon 
(265mg)

Vitamine D

3,1 mg

Huile de foie de morue 
(250mg) 

Truite 
(18,7mg) 

Sardine 
(14mg)

Curcumine

Pas de recommandation particulière de l’ANSES

Curcuma 
(4g) 

Curry 
(800mg)

Oméga-3

500 mg

ALA : Noix 
(3,77g) 

DHA : Maquereau fumé 
(3,35g) 

EPA : Sardine 
(1,31g)

1 : Apports journaliers recommandés ; 2 : Équivalent Rétinol

Sources

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