Les enzymes…
Piliers de la santé et l’équilibre acido-basique !
Présentes dans tous les organismes vivants, elles sont au cœur de tout le processus biologiques ! Qu’elles soient digestives, cellulaires ou alimentaires, elles sont essentielles à l’homéostasie (équilibre du métabolisme) et à la santé. Favoriser leur présence et leur activité est donc le pilier essentiel d’une hygiène de vie saine, vitalisante et alcalinisante ! Qui sont-elles ?
Ce sont les enzymes… mais… qu’est-ce qu’une enzyme ?
Les enzymes sont les « petites mains » de notre organisme et de notre alimentation, nos Speedy Gonzales des réactions biochimiques. Les enzymes sont des substances qui permettent de catalyser, donc d’accélérer les réactions biochimiques dans le corps. Réactions qui seraient tellement lentes sans elles, qu’elles ne seraient même pas observables à l’échelle d’une vie humaine ! Leur fonction est la condition sine qua non de la vie même.
Le Docteur Edward Howell est un des pionniers de la recherche enzymatique.
Le docteur Jean Seignalet aussi bien que leurs approches divergent sur certains points comme nous le verrons.
Les enzymes alimentaires et digestives…
Les enzymes digestives :
Bien que très importantes, elles ne représentent qu’une infime partie des enzymes actives dans le corps. Elles permettent au corps de scinder les aliments en molécules plus simples et absorbables par notre système digestif. Elles deviennent alors utilisables pour les différents besoins du corps.
Quelques exemples :
- protéases (transformation des protéines),
- amylases (transformation des sucres polysaccharides),
- maltases (transformation des sucres maltoses),
- lipases ( transformation des graisses)
- sucrases (transformation des sucres saccharoses).
Pour aller plus loin…
Et tout savoir sur les différents sucres, je vous invite à lire cet article : Découvrez le fléau de tout type d’alimentation
Les enzymes alimentaires :
Elles sont présentes dans tous les organismes vivants et on en trouve donc également dans l’alimentation crue. Les enzymes alimentaires sont des substances fragiles que l’on perd à la chaleur. Elles sont détruites par les cuissons effectuées dès 42°(comme la vitamine C par exemple).
Enzymes et équilibre acido-basique…
Parmi les nombreux facteurs qui peuvent entraîner une déficience enzymatique, il y a l’acidification du corps. Qu’elle soit liée à la consommation de trop d’aliments acidifiants, à l’excès de sédentarité, de stress, de pollution, de sport intensif ou toute autre cause, l’acidose métabolique latente (A M L) est un déséquilibre actuellement fréquent dans nos sociétés occidentales modernes. L’activité enzymatique s’en trouve perturbée.
En effet, les enzymes ont besoin de cofacteurs comme les minéraux, les oligo-éléments et les vitamines ou encore, des substances qui en sont issues. Par exemple, le sélénium joue un rôle essentiel dans l’activation du glutathion peroxydase est une enzyme souvent qualifiée de « maître antioxydant ».
Toute carence ou déficience en cofacteurs génère une déficience de l’activité enzymatique. Certaines habitudes nocives nous exposent aussi à une carence en cofacteurs (consommation de tabac, excès d’exposition solaire, sous-hydratation, etc.).
Lorsqu’un organisme sain (sans pathologie) est bien nourri au sens nutritionnel du terme (macro et micro nutriments dans une alimentation vivante et alcalinisante), il fabrique et renouvelle lui-même ses propres enzymes. S’il n’y parvient plus ou insuffisamment, de nombreux déséquilibres en découlent.
Pour le professeur Howell, sans l’action enzymatique, nous ne serions qu’un empilement de substance chimique inerte inanimé. Selon lui, l’aspect énergétique des enzymes est tout aussi important que leur action chimique (protéine capable de catalyser une réaction) puisque que la protéine n’est alors que le support d’une énergie.
Selon le professeur Howell, nous disposons d’un capital enzymatique qui diminue lorsque nous mangeons une nourriture dépourvue d’enzymes (comme l’alimentation industrielle ou tout type d’alimentation cuite au-dessus de 42° et trop transformée).
Pour compenser ce manque, nous sollicitons jusqu’à l’épuisement notre système digestif et puisons parfois jusque dans notre réserve enzymatique cellulaire pour produire des enzymes nécessaires à notre digestion.
Conséquences : Le système endocrinien, nerveux, circulatoire et les organes associés se trouvent alors en déficit d’enzymes ceci entraînant vieillissement, maladies et allergies.
A contrario…
Le docteur Jean Seignalet considère que le problème vient des excès de toxiques, de stress oxydatif, de l’hyperperméabilité intestinale, des carences en cofacteurs, d’acidification (AML et acidoses) et de facteurs propres à l’organisme de chaque individu qui engendrent des dérèglements du métabolisme qui gênent ou empêchent l’action enzymatique.
Même si l’avis des deux médecins est divergeant concernant la cause de la baisse enzymatique, tous deux mettent en évidence le rôle majeur de ce dysfonctionnement dans la genèse de nombreuses pathologies graves :
- Maladie cardio-vasculaire
- Obésité
- Vieillissement précoce*
- Cancer
- Maladie auto-immune
- Maladie dégénérative
- Rhumatismes
* À propos du vieillissement…
Un vieillissement naturel entraîne une baisse de l’activité enzymatique qui est lui-même accéléré par les manques enzymatiques. Donc, plus nous vieillissons, plus une alimentation apporteuse d’enzymes et riche en vitamines et antioxydants (cofacteurs) est préconisée. Une alimentation alcalinisante apporte de surcroît un bon taux de minéraux alcalinisants qui font partie des cofacteurs importants puisqu’ils entraînent une régulation du pH indispensable à leur bon fonctionnement.
Pour aller plus loin…
Et tout savoir sur l’influence d’une alimentation alcalinisante et antioxydante sur le vieillissement, je vous invite à lire : Clés de longévité : alimentation alcaline et antioxydants
Howell et Seignalet s’accordent entre autre aussi sur l’importance d’apporter à nos organismes une alimentation riche en enzymes, mais aussi, adaptée à nos enzymes, donc, dépourvue de processus d’hybridation, de modification génétique, de traitement, etc. Le docteur Howell souligne que les signes primaires d’une carence enzymatique sont toujours digestifs.
Comment cultiver sa santé grâce aux enzymes…
Les enzymes alimentaires et les enzymes digestives fonctionnent en synergie.
Manger des crudités au début de chaque repas (y compris lorsqu’on en a moins envie pendant la saison froide) permet d’alléger notre propre sécrétion enzymatique et d’après Howell, de recharger notre capital enzymatique.
On observe d’ailleurs qu’un apport de crudités (aliments vivants) en début de repas évite une hyper leucocytose digestive (augmentation des globules blancs observée dès l’ingestion d’aliments dénaturés ou cuits de manière agressive) lorsqu’on absorbe ce type d’aliments (bien mastiqués). Il est donc indispensable que l’alimentation comporte une large part de cru pour être saine !
On en revient donc à la qualité nutritionnelle des repas composés de nos aïeux qui comportaient souvent, voire systématiquement, une entrée de crudités !
Les graines germées et les aliments lacto-fermentés sont aussi d’excellentes sources enzymatiques et possèdent un avantage supplémentaire par rapport aux crudités : la réfrigération ne détruit pas leurs enzymes mais fais juste ralentir leur activité, contrairement aux légumes coupés dont les enzymes se déprécient plus vite.
Conclusion :
Donc, au cas où il y subsisterait parmi vous encore le moindre doute et au risque de paraître psychologiquement violent pour susciter une prise de conscience… je vous dis tout de go que non, une pizza, un burger, un bœuf bourguignon, ou tout plat unique cuit et même fait maison, ne pourra pas suffire à votre bonne santé ! Revenez vite à des repas composés d’une entrée de crudités (même simplement une salade) suivie d’aliments cuits (qu’ils soient chauds ou froids ne change rien à cette règle pour une alimentation santé). Au même titre que vous avez appris à faire attention à vos apports en minéraux alcalins et en vitamines, il convient nécessairement de penser à soigner aussi votre apport en enzymes alimentaires.
Astuce :
Une bonne hydratation participe à l’activation de nos propres enzymes digestives. Donc, s’il est vraiment déconseillé de boire pendant les repas (afin d’éviter la dilution de nos sucs gastriques nécessaires à notre bonne digestion et assimilation des aliments), un verre d’eau de 15 à 30 minutes avant de passer à table, peut s’avérer en revanche, très utile pour l’action enzymatique.