Un recyclage de ratatouille simplissime et rapide…
en 10 mn ! 🙂
La ratatouille fait partie des codes alimentaires classiques. Elle est appréciée en accompagnement chaud et parfois tellement récurrente à table en belle saison qu’on peut saturer voire s’en lasser. Marre de la ratatouille ? Ne la jetez surtout pas sacrebleu ! Ce serait une belle gabegie ! Dans la cuisine alcaline il y a aussi la notion de contribuer le moins possible à l’épuisement des ressources planétaires disponibles ! Car rien ne sert de prévenir ou guérir dans un environnement délétère… ce serait paradoxal, n’est-ce pas !? Mais si ce n’est pas trop radoxal… qu’est-ce ? 😀
Trêve de bêtise ! Il est donc bon de savoir ou d’apprendre à conserver ou recycler ces plats. Sus au gâchis alimentaire ! Ne nous comportons pas comme une bande de Bachibouzouks , palsambleu (Non je ne me suis pas transformé en capitaine Haddock de l’éco-responsabilité, rassurez-vous si toutefois vous êtes inquiet(e)s !). Je vous propose donc aujourd’hui une idée de recyclage de ratatouille qui pourrait aussi, si vous vous l’appropriez, vous inspirer pour d’autres recyclages d’autres styles de plats. On va « pimper » cette ratatouille avec des légumes crus pour changer la texture puis des herbes, épices et condiments pour changer la saveur. Elle devient une entrée froide avec un goût totalement transformé ! 😉
Les principaux atouts santé de la recette…
Elle est source de :
• Fibres : l’apport simultané des fibres et des caroténoïdes, tous deux présents dans la recette, maximise l’effet protecteur de ces légumes.
• Antioxydants : bêta-carotène, lutéine, zéaxanthine, (sont précurseurs de la vitamine A : le corps les transforme en vitamine A selon ses besoins, quercétine (prévient et lutte contre le « mauvais cholestérol »)
• vitamines : A (1) C et E (antioxydantes), B1,B2, B3, B6, B9 (2), K (3)
• Minéraux : potassium, phosphore, fer, calcium, magnésium, manganèse, cuivre, zinc
Rappel sur les fonctions de quelques vitamines :
(1) La vitamine A est essentielle à la différenciation et la croissance cellulaire, car elle participe à la transcription de certains gènes et à la synthèse de certaines protéines. Elle favorise également l’absorption du fer et semble jouer un rôle dans la régulation des réponses inflammatoires.
(2) La vitamine B9 assure le bon fonctionnement du système nerveux, du système immunitaire, de la production des nouvelles cellules.
(3) La vitamine K est nécessaire pour la synthèse (fabrication) de protéines qui collaborent à la coagulation du sang (autant à la stimulation qu’à l’inhibition de la coagulation sanguine). Elle joue aussi un rôle dans la formation des os. En plus de se trouver dans l’alimentation, la vitamine K est fabriquée par les bactéries présentes dans l’intestin, d’où la rareté des carences en cette vitamine.
A propos de l’indice PRAL de cette recette…
A propos de l’indice PRAL…
- C’est l’indice de référence mis au point scientifiquement et devenu l’outil de calcul de la mesure acido-basique d’un aliment.
- PRAL signifie Potential Renal Acid Load (charge potentielle d’acide rénal). C’est un indice exprimé en milliéquivalent pour 100 g (mEq/100g).
- L’indice PRAL de cette recette est basique car les ingrédients principaux de la recette sont des aliments alcalins, voir très alcalins (épices). Le maïs et la semoule sont des acidifiants légers mais leur proportion n’est pas sufisante pour faire basculer le PRAL global de cette recette.
- Pour aller plus loin… cliquez sur le lien vers l’article : 5 points pour tout savoir sur l’indice PRAL
- Pour savoir reconnaître en un clin d’oeil l’indice PRAL des aliments , je vous invite à découvrir mon guide de l’indice PRAL dans lequel vous trouverez 527 aliments classés en fonction de leur pouvoir alcalinisant ou basifiant.
Recommandations :
Si vos légumes sont bio…
Ils sont plus riches en micronutriments, donc plus rassasiants. Pour en bénéficier au maximum, ne les épluchez pas. Contentez-vous de les rincer. Vous conserverez jusqu’à 25 % de leurs micronutriments en plus.
Si vos légumes ne sont pas bio…
Ils sont moins riches en micronutriments, donc moins rassasiants. Lavez-les et épluchez-les afin de minimiser vos ingestions de fongicides, pesticides et insecticides.
La recette :
Portion : à déterminer en fonction de la quantité de restes.
Préparation : 10 mn
Cuisson : aucune… sauf si vous cuisez une ratatouille spécialement pour tester cette recette !
Ingrédients :
Côté légumes : 1 reste de ratatouille, du poivron cru* , de la tomate*, de la courgette* ou du concombre*, des gousses d’ail*, du chou chinois ou du chou blanc (ou chou pomme).
Côté assaisonnement : de l’huile d’olives (vierge, extra, première pression à froid et bio si possible), de la moutarde, du jus de citron*, de la coriandre moulue*, du cumin moulu*, du curcuma moulu*, sel et poivre noir. Option : coriandre, persil ou basilic frais.
*Les quantités sont à déterminer en fonction de la taille du reste de ratatouille à « pimper », de vos envies et de vos goûts.
Transformez votre ratatouille…
À l’aide d’une fourchette, d’un presse-purée ou d’un robot, transformez-la en écrasé ou en purée de ratatouille.
Pimpez votre ratatouille…
Ajoutez vos herbes, épices et condiments. Pressez l’ail. Mélangez-les bien à la ratatouille.
Préparez vos légumes…
Faites une brunoise de tomates, courgette, concombre et poivron.
Emincez le chou en fines lanières.
Mélangez les légumes crus à la purée ou à l’écrasé de ratatouille.
Goûtez, rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.
C’est prêt ! Bon app ! MiaM ! 🙂
Astuce conservation : au congélateur dans une barquette ou un sac.