Stress : LE facteur d'acidification auquel nul n'échappe !

Le stress et émotions négatives : facteurs majeurs d’acidification pour l’organisme.

Dans vos sociétés occidentales modernes, quel que soit notre rythme de vie ou notre âge, nul ne peut se venter d’échapper à ses émotions ou au stress, tant ses sources sont diverses et variées.

Dans cette vidéo, j’explique l’impact du stress et des émotions négatives sur notre métabolisme, notre système hormonal et notre équilibre acido-basique.

Transcription texte de la vidéo :

Premier réflexe lorsqu’on s’acidifie et/ou qu’on prend du poids : on soupçonne directement son alimentation.

Deuxième réflexe : on soupçonne son manque d’activité physique. 

Pourtant, un troisième facteur existe.

Bien plus probable, important et insidieux. 

Le stress et nos émotions.

Aujourd’hui, qui peut prétendre échapper à cela ? 

Voyons maintenant son impact sur notre système hormonal et sur notre équilibre acido-basique (EAB) ! 🙂

Pourquoi ?

Nous sommes régi(e)s par nos hormones ! 

De plus, même si le lien peut nous sembler lointain, en fait, il est ténu.

Son impact sur notre équilibre acido-basique est scientifiquement avéré.

Hors pathologie, c’est d’ailleurs pour certain(e)s d’entre nous, LA principale source d’acidification.

Quand je vous disais hier que nous sommes tou(te)s potentiellement des Julie !

Rien n’est plus vrai ! Comme vous allez pouvoir vous en rendre compte…

Voici les effets du stress sur le système hormonal :

Le stress psychique peut affecter notre système hormonal au niveau d’une glande située dans le cerveau : l’hypothalamus.

Émotions, stress, peurs, laissent leurs empreintes, parfois indélébiles dans cette zone ultrasensible. 

En cas de signal de stress, l’hypothalamus réagit en sécrétant une substance stimulante dénommée CRF qui va transmettre l’information à l’hypophyse, une toute petite glande cachée dans une alvéole osseuse située sous le cerveau.

L’hypophyse réagit à son tour en sécrétant l’ACTH, une hormone spécifique qui va transmettre ses ordres aux glandes dites « corticosurrénales » posées au-dessus des reins.

En réponse à ces stimuli, le cortex surrénalien a à sa disposition 30 hormones nommées glucocorticoïdes.

Elles peuvent se déverser dans le sang.

La plus importante d’entre elles étant le cortisol, également connue sous le nom d’hydrocortisone.

Le stress peut amener à sécréter 20 fois la quantité ordinaire et nécessaire de cortisol afin de mobiliser l’organisme et de le préparer à faire face à une agression.

Nos réserves de sucre et d’acides aminés sont véhiculées vers le foie pour être prêtes à l’emploi, le tissu adipeux libère ses acides gras.

Le stress va être responsable à la fois d’une élévation du taux de cholestérol, mais également du taux de glycémie(sucre) du sang.

Le stress va entraîner une libération d’insuline par le pancréas.

En théorie l’insuline est chargée d’abaisser le taux de sucre dans le sang en le conduisant vers les cellules où il est utilisé comme carburant pour leur fournir de l’énergie.

Mais en cas de stress chronique, de sur-stimulation du système nerveux, un processus d’hyperglycémie, ou d’excès de sucre, se met en place.

L’insuline devient inactive (elle est inhibée) et le pancréas sécrète un excès d’insuline.

Le sucre s’accumule dans les tissus où il se transforme en graisse.

Les adipocytes (cellules graisseuses) se remplissent et ouvrent la voie à la prise de poids, voire l’obésité.

Par ailleurs, nos mécanismes primitifs de défense face au stress conduisent l’individu à rechercher une nourriture sucrée, ce qui provoque des fringales et finit par provoquer des dérèglements alimentaires (de type boulimique), et entraîner un surpoids.

À terme, le sucre ne parvient plus à pénétrer dans les cellules, les médecins parlent d’intolérance au sucre ou de résistance à l’insuline.

Cette déviation métabolique majeure conduit au diabète, mais également à l’excès de cholestérol et à l’hypertension.

L’ensemble de ces troubles est regroupé sous le vocable scientifique de « syndrome X » ou syndrome métabolique cardiovasculaire.

Ce dérèglement du système hormonal par le stress induit un taux de glucose sanguin trop élevé, parfois chronique, source d’acidification pour notre équilibre acido-basique et donc, d’acidose métabolique chronique ou latente. 

Pour aller plus loin…

Et comprendre comment le métabolisme corrige notre acidose réactionnelle au stress et aux émotions négatives, je vous invite à découvrir : 

Équilibre acido-basique, émotions et respiration.

On en cause ?

Si vous avez regardé cette vidéo ici, sur le blog, je vous invite à partager votre avis, vos questions ou votre réflexion ci-dessous, dans la zone de commentaires.

Merci d’avance ! 🙂

 

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