Découvrez les différences entre les aliments alcalinisants et les aliments acidifiants pour l'organisme

Quelle sont les différences entre les aliments acidifiants et les aliments alcalinisants ? 

Dans cette vidéo, j’explique de façon simplifiée et accessible, ce qui détermine les différences entre un aliment au pouvoir acidifiant et un aliment au pouvoir alcalinisant pour l’organisme.

Tout se joue lors de la digestion et la transformation des nutriments qu’ils contiennent.

Car, qu’on le veuille ou non, notre corps transforme tous nos aliments en molécules assimilables par notre organisme. C’est la biochimie.

Certains nutriments présents dans nos aliments deviennent des ions positifs ou négatifs, donc des acides ou des bases.

Dans cette vidéo, voici les facteurs déterminants pour le pouvoir acidifiant ou alcalinisant de nos aliments.

Contenu de la vidéo : 

Les principales différences sont liées à trois principaux facteurs :

  • La teneur en protéines de l’aliment : plus il en possède, plus il est acidifiant pour l’organisme. Les exceptions existent, mais elles sont rares.
  • La teneur en minéraux acidifiants : le chlore, le fer et le phosphore sont par exemple, acidifiants pour l’organisme.
  • La teneur en minéraux alcalinisants.
  • La teneur en acides organiques (acides faibles) : acide citrique, acide malique et lactique.

À propos des protéines…

Les acides aminés qui constituent les protéines sont neutres, acides ou alcalins.

Tout dépend des types de protéines. 

Une protéine n’est pas acide en elle-même.

Une protéine devient acidifiante lors de sa transformation par la digestion puis son assimilation.

  • Les protéines animales libèrent dans le corps des acides forts (acide sulfurique, acide phosphorique etc…). Ces acides forts doivent être éliminés par les reins. Le travail d’élimination est plus long et nécessite plus d’énergie à notre métabolisme. En plus, la viande est riche en acide arachidonique qui favorise les inflammations et micro-inflammations.
  • Les protéines végétales libèrent des acides organiques dits faibles, accompagnés de minéraux basiques (potassium, calcium, magnésium…), qui tamponnent leur impact acidifiant. Ces acides organiques sont transformés dans l’organisme en gaz carbonique, facilement éliminé par les poumons.

Conclusion : parmi les aliments acidifiants, sources de protéinesil est donc bénéfique de manger davantage de protéines végétales que de protéines animales. 

Un indice permet de reconnaître les aliments acidifiants ou alcalinisants : L’indice PRAL (Potential Renal Acid Load).

Cet indice de charge potentielle rénale acide d’un aliment, permet de calculer leur teneur et de les classer en fonction de leur pouvoir acidifiant ou alcalinisant, après assimilation par notre organisme.

Attention ! Cela ne signifie pas de devoir éliminer les protéines animales de son assiette !

Il convient juste de les consommer dans des proportions nécessaires et adaptées à nos réels besoins nutritionnels.

Car, elles sont sources naturelles de vitamine B12 et de fer héminique.

Ces deux nutriments sont essentiels à notre bonne santé et absents du monde végétal sous des formes suffisamment biodisponibles pour un taux d’absorption suffisant et satisfaisant pour notre organisme.

Lorsqu’on mange alcalin, on mange donc beaucoup moins de produits d’origine animale, céréalière et sucrière.

Lorsqu’on en mange, on privilégie la qualité à la quantité en s’assurant qu’ils viennent d’une production respectueuse de l’animal et de l’environnement.

La filière biologique locale en circuit court est donc privilégiée.

Pour celles et ceux qui veulent aller plus loin…

Et tout savoir sur l’indice PRAL (Potential Renal Acid Load des aliments) et les reconnaître en un clin d’œil, en fonction de leur pouvoir alcalinisant ou acidifiant, je vous invite à découvrir :

Ou tout savoir sur les points faibles et forts des protéines animales et végétales : 

Les protéines : polémiques, enjeux, débats, controverses et croyances-Article 1

Protéines végétales et animales sont-elles vraiment de qualité différente-Article 2

Protéines animales et végétales : leurs valeurs varient-elles et comment l’estimer ?-Article 3

Consommation de protéines : comment définir nos besoins réels… Article 4

Concrètement, quels types de protéines choisir au quotidien ? Article 5

On en cause ?

Si vous avez regardé cette vidéo ici, sur le blog, je vous invite à partager votre avis, vos questions ou votre réflexion ci-dessous, dans la zone de commentaires.

Merci d’avance ! 😀

 

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