Profitez de l’été pour vous alcaliniser et cultiver votre santé ! C’est plus facile ! Voici le pourquoi du comment et 1 festival de recettes estivales.
L’été… chaleur ! Si ce n’est déjà fait, le moment est venu de faire du bien à votre organisme ! Et c’est facile ! Car l’été est une saison à privilégier pour s’alcaliniser, donc l’occasion à ne pas louper pour cultiver notre santé, comme je l’explique en détail dans mes livres !
Comment ?
En alcalinisant votre alimentation et votre hygiène de vie, pardi ! Pour cela il vous suffit de bien vous hydrater (entre 1,5 L et 3 L d’eau par jour en fonction de votre corpulence et de la dépense physique), d’éviter les sources de stress ou de contrariétés (très acidifiantes), de vous relaxer, de veiller faire au minimum un peu d’exercice physique quotidien (30 mn de marche active par jour est une base accessible à tou(te)s, hors handicap ou pathologie), d’éviter les plats préparés industriels, les aliments ultra-transformés, les excès de sucre, sel, tabac et alcool et d’accroître les portions de végétaux (fruit et légumes) présentes dans vos repas.
Vous aiderez votre métabolisme au moment où il en à besoin à faire le plein et quelques réserves d’antioxydants naturels, d’enzymes alimentaires, de minéraux alcalins, de toutes sortes de macro et micronutriments et de polyphénoles.
Pourquoi s’alcaliniser l’été est plus facile ?
Avec la profusion de végétaux de cette saison, la chaleur et nos biorythmes nous poussent naturellement et plus facilement à consommer des fruits et des légumes frais, notamment en crudités. Les courgettes, les tomates, les aubergines, les concombres… les choux… les salades, les radis, les fruits… tout est là ! Disponible. Un super occasion, y compris pour les plus récalcitrant(e)s et réfractaires aux fruits et/ou aux légumes ! 😉
Ceci pour 3 raisons principales :
• Physilogique : les végétaux sont source d’hydratation par l’eau qu’ils contiennent. Nous soyons plus en été et avons de ce fait un besoin hydrique accru. De plus, ils soutiennent le fonctionnement de nos organes (je pense au foie, au pancréas, à la peau, aux poumons, aux reins, aux yeux, et bien sûr aux intestins siège de notre immunité) et permettent en été de préparer et d’augmenter les résistances aux agressions virales de la saison froide.
Gustative et visuelle : les végétaux ont plus de goûts et de couleurs lorsque c’est la pleine saison pour peu qu’ils soient issus de filières locales et qui leurs laissent le temps de pousser en pleine terre.
Psychologique : mettez à profit votre temps libre pour vous faire du bien, vous relaxer (apprendre éventuellement à respirer) et subir moins de stress ou d’émotions négatives.
Pour une raison temporelle et saisonnière : l‘été, si vous avez la chance d’avoir des congés, vous avez plus de temps disponible pour cuisiner, plus d’énergie disponible pour le faire et plus d’envie de vous y mettre.
Mangez des crudités tout l’été à chaque repas !
Elles peuvent être faites rapidement, au dernier moment (elles n’en conserveront que mieux leurs précieux nutriments) et doivent être si possibles toujours consommé(e)s avant le plat chaud, si ce dernier figure au menu.
Ne faites pas trop cuire vos légumes et légumineuses !
Surcuites, les légumineuses deviennent des sucres rapides pour l’organisme au lieu des sucres d’assimilation lente. Les légumes quant à eux, perdent une énorme partie de leurs nutriments pendant la cuisson à partir de 43°. Au delà de 120° il ne reste quasi plus rien de leur qualité nutritionnelle, d’où l’importance de favoriser des cuissons douces longues et lentes, non agressives. Gagnant-gagnant-gagnant :
- vous utilisez moins d’énergie (merci pour la planète),
- vous gagnez du temps pour vous ! En effet, cela ne nécessite pas ou très peu de surveillance (avec de l’habitude, vous faites autre chose de votre vie),
- les légumes ont aussi plus de goûts et plus de nutriments*
La présence des nutriments (macro et micronutriments) dans les aliments sont les éléments qui font toute la différence entre manger pour se remplir et manger pour ce nourrir. Lorsqu’ils sont là, nous sommes nourris. En leur absence nous pouvons très bien nous sentir rempli(e)s, repu(e)s, rassasié(e)s et… c’est tout ! Notre organisme crève alors la dalle car il ne reçoit… RIEN de ce qui lui est nécessaire et essentiel quotidiennement (enzymes, vitamines, minéraux, antioxydants, etc…), ou pire : des aliments surcuits qui ont développés des toxines à la chaleur trop forte d’une cuisson trop rapide !
Pour aller plus loin…
Et tout savoir sur les influences du cru ou du cuit sur la santé et notre équilibre acido-basique, je vous invite à lire : Alimentation : manger cru ou cuit pour la santé ?
NB : Pour augmenter votre consommation de végétaux en minimisant leurs toxicités potentielles (intrants chimiques et synthétiques) liées aux modes de productions d’agriculture intensive, conventionnelle ou raisonnée, il est essentiel de veiller à vous pourvoir en produits frais locaux et si possible bio.
Pourquoi favoriser les végétaux bios ?
Par pur snobisme ? Non ! Par pur idéal écolo ? Ça peut ! Par acte de consommation responsable ? Oui ! Par choix de société ? Aussi ! Mais cela peut être aussi plus bête et pragmatique que ça : on leur laisse le temps de pousser ! Et puis, on ne les gave pas d’accélérateurs ou ralentisseurs de croissance (et oui ça existe !). Ils poussent sans engrais chimiques de synthèses, ni pesticides, ni fongicides, ou autres toxiques réjouissants dont l’agriculture intensive sature les sols, les stérilisant en tuant de la biomasse si essentielle à la vie avec des mono-cultures mortifères, en pensant augmenter leur rendement… Ce qui est faux. Une hérésie, que dis-je… une propagande qui ne supporte pas l’analyse mais fait du bien aux laboratoires qui leur vendent des produits phytosanitaires forts chers, qu’on ingère par la suite et dont notre métabolisme ne sait que faire. Mais je ne suis pas là pour débattre des politiques agricoles ou convaincre qu’elles sont néfastes. Bref ! En faisant gaffe à tout cela, sachez que vous vous ferez du bien ainsi qu’à la planète. Cultivez votre santé en mangeant alcalin, gourmand et éthique ! Vous deviendrez durables. 😀
Fini les corvées d’épluchage !
Avec vos légumes bio vous n’aurez qu’à laver, rincer, brosser et conserver la peau pour 25% de nutriments en plus ! Bon, on est d’accord, c’est dans la mesure du possible car la peau de concombre… c’est pô bon hein !? 😉 En tout cas, pour la plupart des légumes, fini la corvée d’épluchage interminable ! Ainsi plus non plus de perte systématique de leur peau si riche en nutriments essentiels.
Pensez à varier les textures, les goûts et les couleurs !
C’est très important pour ne pas vous lasser ! Si vous tournez en boucle en consommant quasi toujours les mêmes légumes de saison, c’est dans la plupart des cas par manque de curiosité ou de savoir faire culinaire et susceptible de vous mener à l’échec. Mon expérience me prouve que ce phénomène est fréquent et psychologique : il nous fait croire que l’on aime pas tel ou tel légume ou fruit. Or, l’expérience me prouve à chaque fois le contraire en atelier culinaire : les personnes restent sur une idée reçue lors de leur dégustation d’un végétal qui ne leur à pas plu sans pour autant le tester différemment ( en variant l’assaisonnement, la découpe donc les textures, la cuisson éventuelle à froid en marinade ou à chaud) dans d’autres recettes.
Avis aux inconditionnels de la viande à chaque repas:
Peut-être faites-vous partie de la caste de ceux qui disent : « De la salade !? Pffuiiii ! J’vais pô yi faire de mal ! J’sui pô un lapin ! Ah Ah Ah ! » Bah… comment vous dire… si je n’ai qu’un conseil à vous donner pour votre santé : devenez « plus lapin que bovin » dans vos réflexions et vos actions. Votre organisme, les gens qui vous trouvent lourds sans oser vous le dire, et la planète, vous remercieront ! Le changement c’est maintenant, comme dirait l’autre ! Si ce n’est pas entamé, il est toujours temps ! Tous mes sincères encouragements ! 🙂
Si vous êtes dépendant d’une alimentation carnée à chaque repas, soit par rébellion réactionnelle aux nouvelles tendances et prises de conscience environnementales, culinaires ou santé, vous êtes quelque peu… comment vous dire… archaïque ? Bah oui ! Et encore ! Si on ne saute q’une génération ! Car si on n’en saute deux, on est loin d’avoir de manger de la viande comme si on était « tous les jours Dimanche » ! Mais revenons à aujourd’hui et à nos lapins… eux… ovine… boeufs… eux, bref, je ne sais plus ! 😉
Même le chef Ducasse se décarcasse pour faire du gastro-végétarien à l’intention « des grands de ce monde » , clients dans ses restaurants ouverts dans des palaces internationaux et qui ont compris l’intérêt des végétaux, eux ! 😀 Je peux même vous dire que lorsqu’ils en mangent, leur viande est issue de filières triées sur le volet en terme de qualité. Filières d’élite auxquelles il est difficile d’accéder. La viande à pas cher (pour la porte monnaie mais pas pour la planète) de grande distribution n’est pas pour eux, car une viande saine à si bas prix ne peut et ne pourra jamais exister.
Aucun élevage ne peut faire de la qualité à si bas coût pour 8 milliards d’êtres humains. C’est rarement du boeuf que vous consommez, ni de la vache à viande… c’est de la vache laitière de réforme qu’on abat après quelques années de surproduction laitière. Bref ! De la carne ! Chaque fois que vous en consommez, ça a un coût pour votre santé et pour celle de notre planète !
Pour éviter tout amalgame, c’est le moment de préciser que je n’ai aucune sensibilité vegan mais juste un peu de bon sens : comment une viande engraissée à l’ensilage d’animaux qui n’ont jamais vu une prairie et qu’on bourre de traitements et toxiques pour les maintenir en vie jusqu’à l’abattage, pourrait-elle contribuer à ma bonne santé !?
Allez ! Finissez votre burger ! 😀 Je vous laisse réfléchir et prendre conscience du fait que ces viandes sont nocives (ou toute viande à haute dose) et inflammatoires pour notre organisme. Je vous invite aussi à imaginer que les mêmes qui vous la fournissent (je ne parle pas des producteurs) en grande quantité et qui en parlent en mangeant chez Ducasse, doivent se marrer. Mais vraiment ! Car leurs potes du consortium de l’industrie pharmaceutique vous vendront aussi des tonnes de pilules lorsque vous serez malades ! Business is business ! On vous rend malade avec des mauvais produits et on vous soigne avec des mauvais produits. Et vous… en bout de chaîne alimentaire, si vous ne remettez pas vos codes et habitudes alimentaires, vous êtes les dindons de la farce ! Farcis d’une viande délétère pour vous et votre environnement. Vous avez été ou vous serez laissé(e) manipulé(e) ! Dommage ! Il y avait moyen de s’informer et d’avoir une consommation raisonnée avant d’en arriver là. Donc… surtout, ne vous laissez pas faire ! Ni par la communication, ni par votre dépendance à la viande qui est facile à vaincre, la pire étant le sucre (8 x + addictif que la cocaïne).
Bousculez vos codes alimentaires !
Pour apprécier les végétaux, apprenez à varier vos assaisonnements, les associations (fruits, légumes, féculents et légumineuses) dans les salades composées d’été. Si vous n’êtes pas sûr(e)s de vous lors d’un essai, testez de temps à autre sur de petites quantités. Vous éviterez ainsi la peur de vous lancer, le gaspillage alimentaire potentiel en cas d’échec, et au cas où votre essais ne vous plairait vraiment pas du tout, vous pourrez « diluer » ses saveurs en le mélangeant à un autre mets dans lequel les végétaux et les saveurs vous plaisent.
Ex : c’est en « noyant » le fenouil ou le céleri dans la masse de nombreux autres ingrédients de grosses salades composées que j’ai progressivement introduit, fait admettre, puis apprécier, le goût anisé de ces légumes à ma femme et ma belle-fille qui maintenant, peuvent en consommer couramment sans grimacer. Victoire ! Mais bon je n’irai pas jusqu’à croire qu’elles pourraient l’une ou l’autre, boire du Ricard. Mais ça, en terme de santé… ce n’est pas grave du tout ! C’est même tout l’inverse ! 😀
Pour celles et ceux qui manqueraient d’idées culinaires :
Aujourd’hui, je vous propose une sélection d’idées de recettes alcalines pour éviter à vos pupilles et vos papilles de s’ennuyer ! 😉 Pour booster votre immunité au cas où vous auriez la malchance de croiser un méchant virus et préparer la saison froide de façon à ce que sa ce passe le mieux possible ! Or, pour ça il convient d’anticiper car le corps est une incroyable machine de guerre pour peu qu’on lui créé l’occasion et les conditions pour bien bosser ! 😉
Bref… sans multiplier les raisons et arguments « santé, bien-être », ou encore, « immunitaires et environnementaux » de s’alcaliniser et de consommer davantage de légumes crus et/ou cuits, surtout cet été, j’espère que vous le ferez avant tout par pur plaisir gustatif ou par envie de la découverte. Pour cela voici ma sélection 15 idées de recettes alcalines d’été pour ensoleiller votre cuisine. Bon App ! MiaM ! 😀
Voici 15 autres idées de recettes estivales :
Ma salade « Énergie Alcaline »
Crudités alcalines douces et acidulées
La salade grecque « Horiatiki salata » une recette simple, fraîche et saine
Ma salade grecque « Horiatiki salata » revisitée
(1er prix de concours sur plus de 50 de blogueurs et blogueuses culinaires participant(e)s)
Ciboule alcaline de betteraves et poivrons aux épices et jus d’agrume
Salade alcaline d’Orzo aux légumes d’été confits à basse température.
Courgettes, raisins secs et pois chiches en marinade épicée
Tartare alcalin d’algues et de crudités
Lentilles, courgettes, radis à la coriandre
Recette alcaline d’été « spéciale belle peau »
Carpaccio végétarien de crudités marinées
Pâté de légumes de saison crus, cuits et confits, épices et chorizo.
Crudités épicées, coco, pois chiches et petits pois
Bonjour Hervé,
Merci beaucoup pour toutes ces recettes.
Intolérante au gluten et au lactose, je suis contente de trouver sur votre blog des recettes adaptées.
J’essaie un maximum de privilégier les aliments alcalins depuis que je me suis aperçue du retentissement de mon alimentation sur ma … peau.
Je souffre en effet de psoriasis et la suppression (lorsque cela est possible) des aliments acides a un effet très bénéfique.
Bonjour Sophie,
Oui, l’alacalinisation de l’alimentation agit souvent plus vite qu’on l’imagine sur la santé. Heureux que cela vous soulage de votre psoriasis ! C’est super d’avoir des retours positifs et des témoignages comme le vôtre. Cela peut contribuer à encourager certaines personnes que le scepticisme pourrait freiner. Belle journée à vous. 😀